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Les amis avec qui il était ont d’abord cru qu’il plaisantait jusqu’au moment où il devint évident que l’heure était grave. Il n’en a pas parlé à la famille parce qu’il ne savait pas au juste de quoi il s’agissait et si cela allait se reproduire. Et cela s’est reproduit dans une voiture pendant que ma mère conduisait. Ce fut effroyable. Elle ne savait pas du tout ce qui se passait ou quoi faire. Elle a littéralement crié à l’aide au beau milieu d’une route achalandée. Une ambulance fut appelée. C’est par notre médecin de famille que Jovi a appris qu’il souffrait d’épilepsie. Ses crises étaient très peu fréquentes et les médicaments qu’il prenait l’aidaient à les contrôler, mais cela demeurait inquiétant.
Brusquement tout a basculé! Le dimanche 18 octobre 2015 a débuté comme n’importe quel autre dimanche tranquille, mais s’est terminé par un grand malheur. Jovi était à l’endroit le mieux protégé du monde. Après avoir bavardé toute la matinée avec maman, il se reposait dans sa chambre comme il en avait l’habitude. Maman était en train de cuisiner et s’attendait à ce qu’il descende pour manger. Mais Jovi n’est jamais descendu. Il a eu une crise épileptique foudroyante et, quelques minutes plus tard, il était décédé. Le reste de la journée a été un cauchemar dont aucun d’entre nous ne s’est complètement remis. Jovi était un fils, un frère, un cousin, un neveu, un collègue et un ami merveilleux. Il laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu. « Posons ensemble un geste pour les personnes et les familles qui sont aux prises avec l’épilepsie. Réunissons des fonds pour la recherche et les initiatives de sensibilisation. Gardons le souvenir de Jovi bien vivant en faisant un don. Nous ne pouvons changer le passé, mais nous pouvons changer l’avenir. »
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