Types de crises épileptiques
La Ligue internationale contre l’épilepsie a élaboré une nouvelle terminologie pour décrire et classifier les crises épileptiques. Le but : rendre les termes plus exacts, moins déroutants pour le public et plus descriptifs de ce qui se passe réellement. Les nouveaux termes tiennent compte des aspects importants suivants dans la description des crises.
Le point de départ d'une crise épileptique : L’endroit où les crises commencent dans le cerveau en dit long sur ce qui peut se produire pendant une crise, sur les autres problèmes de santé ou symptômes qui peuvent être observés, sur la façon dont ils peuvent affecter une personne et, surtout, sur le traitement qui convient le mieux à ce type de crise. Lorsqu’on ne connaît pas le point de départ d'une crise, on peut avoir recours au mauvais traitement ou encore ne pas offrir à une personne un traitement qui a les meilleures chances de l'aider. Le niveau de conscience d'une personne pendant une crise : Le fait qu'une personne soit consciente ou non en dit long sur le type de crise. Il est également très important de le savoir pour la sécurité de cette personne. |
La présence ou l’absence de mouvements pendant une crise :
Les crises peuvent également être décrites en fonction de l'apparition ou non de manifestations motrices. En l’absence de toute manifestation motrice, on peut parler de crise non motrice. Il n'est pas nécessaire d'utiliser ce niveau de description tout le temps, surtout lorsqu'il s'agit de décrire ou de parler de crises de façon générale. D'autres fois, par contre, les termes « motrice » et « non motrice » peuvent être utiles.
Comment les crises épileptiques sont-elles maintenant classifiées?
Il y a trois groupes principaux de crises épileptiques.
Crise généralisée :
Ces crises engagent les deux hémisphères cérébraux ou des groupes de neurones dans les deux hémisphères cérébraux en même temps. Ce terme était utilisé auparavant et il inclut toujours les crises toniques-cloniques, les absences et les crises atoniques, pour ne citer que ces exemples.
Crise focale :
Le terme « focale » remplace le terme « partielle » parce qu’il précise mieux le point de départ de la crise. Les crises focales peuvent avoir pour point de départ une région ou un groupe de neurones dans une partie d’un hémisphère cérébral.
Lorsque l’origine d’une crise est inconnue, on utilise maintenant l’expression « crise à point de départ inconnu ». Cette expression est également retenue lorsqu’il s’agit d’une crise sans témoin – par exemple, si elle se produit la nuit ou chez une personne vivant seule.
À mesure que l'on en apprend davantage, une crise épileptique à départ inconnu peut être diagnostiquée plus tard comme une crise focale ou généralisée.
Comment les différents symptômes au cours d’une crise sont-ils décrits?
De nombreux symptômes différents se manifestent au cours d'une crise. La nouvelle classification les sépare simplement en des groupes faisant référence aux manifestations motrices.
Pour les crises à départ généralisé :
Les symptômes moteurs peuvent inclure des secousses rythmiques soutenues (cloniques), des muscles qui deviennent faibles ou mous (atoniques), des muscles qui deviennent tendus ou rigides (toniques), de brèves contractions musculaires (myoclonus) ou des spasmes épileptiques (le corps fléchit et se raidit à répétition).
Les symptômes non moteurs réfèrent habituellement à des crises d’absence. Il peut s’agir de crises d’absence typiques ou atypiques (épisodes de regard dans le vague). Les crises d’absence peuvent aussi s’accompagner de brèves contractions musculaires (myoclonus) dans une région particulière du corps ou seulement dans les paupières.
Pour les crises à départ focal :
Les symptômes s moteurs peuvent aussi comprendre des mouvements saccadés (cloniques), des muscles qui deviennent mous ou faibles (atoniques), des muscles tendus ou rigides (toniques), de brèves contractions musculaires (myoclonus) ou des spasmes épileptiques. Il peut aussi y avoir des automatismes ou des mouvements automatiques répétés, comme se taper ou se frotter les mains, claquer des lèvres ou se mordiller les lèvres ou courir.
Symptômes non moteurs : Parmi les exemples qui ne font pas entrer le mouvement en jeu, mentionnons des changements dans les sensations, les émotions, la pensée ou la cognition et dans les fonctions autonomes (sensations gastro-intestinales, poussées de chaleur ou frissons, chair de poule, battements de cœur, etc.) ou un arrêt de l’activité en cours.
Pour les crises à départ inconnu :
Les crises motrices sont décrites comme des spasmes tonico-cloniques ou épileptiques.
Les crises non motrices incluent habituellement un arrêt de l’activité en cours. Autrement dit, la personne a simplement un regard fixe et demeure immobile.
Et si je ne sais pas de quel type de crise il s’agit, que ce soit moi ou un proche?
Il n'est pas inhabituel qu'une personne ne connaisse pas le type de crise qu'elle a. Souvent, les crises sont diagnostiquées d'après les descriptions de ce qu'un observateur a vu. Ces descriptions peuvent ne pas être complètes.
Lorsque les crises sont difficiles à diagnostiquer ou que les médicaments ne sont pas efficaces pour faire cesser les crises, parlez-en à votre médecin ou au fournisseur de soins de santé qui s’occupe de vous.
La consultation d’un spécialiste de l'épilepsie ou une évaluation dans un centre d'épilepsie peut vous aider à explorer diverses avenues, comme la chirurgie, un implant, la diétothérapie, des médicaments nouveaux ou complémentaires contre les crises ou encore un essai clinique.
Un rendez-vous avec un neurologue ou un spécialiste de l'épilepsie peut être nécessaire.
Un examen du cerveau par IRM (imagerie par résonance magnétique) et un EEG (électroencéphalogramme) pour enregistrer l'activité électrique du cerveau peuvent être des outils très utiles pour diagnostiquer correctement l’épilepsie et les types de crises.
Continuez de poser des questions afin d'obtenir les bons tests et le bon traitement pour votre épilepsie et votre type de crise.
Lorsqu'un trouble est défini par un groupe de caractéristiques qui se manifestent habituellement ensemble, il s'agit d'un syndrome. Ces caractéristiques peuvent inclure des symptômes, qui sont des problèmes que la personne remarquera. Elles peuvent également inclure des signes, qui sont des éléments que le médecin découvrira au cours de son examen ou à l'aide de tests de laboratoire. Les médecins et d’autres professionnels de la santé utilisent souvent des syndromes pour décrire l'épilepsie d'une personne.
Les crises peuvent également être décrites en fonction de l'apparition ou non de manifestations motrices. En l’absence de toute manifestation motrice, on peut parler de crise non motrice. Il n'est pas nécessaire d'utiliser ce niveau de description tout le temps, surtout lorsqu'il s'agit de décrire ou de parler de crises de façon générale. D'autres fois, par contre, les termes « motrice » et « non motrice » peuvent être utiles.
Comment les crises épileptiques sont-elles maintenant classifiées?
Il y a trois groupes principaux de crises épileptiques.
Crise généralisée :
Ces crises engagent les deux hémisphères cérébraux ou des groupes de neurones dans les deux hémisphères cérébraux en même temps. Ce terme était utilisé auparavant et il inclut toujours les crises toniques-cloniques, les absences et les crises atoniques, pour ne citer que ces exemples.
Crise focale :
Le terme « focale » remplace le terme « partielle » parce qu’il précise mieux le point de départ de la crise. Les crises focales peuvent avoir pour point de départ une région ou un groupe de neurones dans une partie d’un hémisphère cérébral.
- Crise à départ focal sans altération de l’état de conscience : Lorsque la personne est éveillée et consciente au cours de la crise, on parte d’une crise focale sans altération de l’état de conscience. On parlait auparavant d’une crise partielle simple.
- Crise à départ focal avec altération de l’état de conscience : Si la personne est confuse ou que son état de conscience est affecté d’une certaine manière au cours d’une crise focale, on parle d’une crise focale avec altération de l’état de conscience. On parlait auparavant d’une crise partielle complexe.
Lorsque l’origine d’une crise est inconnue, on utilise maintenant l’expression « crise à point de départ inconnu ». Cette expression est également retenue lorsqu’il s’agit d’une crise sans témoin – par exemple, si elle se produit la nuit ou chez une personne vivant seule.
À mesure que l'on en apprend davantage, une crise épileptique à départ inconnu peut être diagnostiquée plus tard comme une crise focale ou généralisée.
Comment les différents symptômes au cours d’une crise sont-ils décrits?
De nombreux symptômes différents se manifestent au cours d'une crise. La nouvelle classification les sépare simplement en des groupes faisant référence aux manifestations motrices.
Pour les crises à départ généralisé :
Les symptômes moteurs peuvent inclure des secousses rythmiques soutenues (cloniques), des muscles qui deviennent faibles ou mous (atoniques), des muscles qui deviennent tendus ou rigides (toniques), de brèves contractions musculaires (myoclonus) ou des spasmes épileptiques (le corps fléchit et se raidit à répétition).
Les symptômes non moteurs réfèrent habituellement à des crises d’absence. Il peut s’agir de crises d’absence typiques ou atypiques (épisodes de regard dans le vague). Les crises d’absence peuvent aussi s’accompagner de brèves contractions musculaires (myoclonus) dans une région particulière du corps ou seulement dans les paupières.
Pour les crises à départ focal :
Les symptômes s moteurs peuvent aussi comprendre des mouvements saccadés (cloniques), des muscles qui deviennent mous ou faibles (atoniques), des muscles tendus ou rigides (toniques), de brèves contractions musculaires (myoclonus) ou des spasmes épileptiques. Il peut aussi y avoir des automatismes ou des mouvements automatiques répétés, comme se taper ou se frotter les mains, claquer des lèvres ou se mordiller les lèvres ou courir.
Symptômes non moteurs : Parmi les exemples qui ne font pas entrer le mouvement en jeu, mentionnons des changements dans les sensations, les émotions, la pensée ou la cognition et dans les fonctions autonomes (sensations gastro-intestinales, poussées de chaleur ou frissons, chair de poule, battements de cœur, etc.) ou un arrêt de l’activité en cours.
Pour les crises à départ inconnu :
Les crises motrices sont décrites comme des spasmes tonico-cloniques ou épileptiques.
Les crises non motrices incluent habituellement un arrêt de l’activité en cours. Autrement dit, la personne a simplement un regard fixe et demeure immobile.
Et si je ne sais pas de quel type de crise il s’agit, que ce soit moi ou un proche?
Il n'est pas inhabituel qu'une personne ne connaisse pas le type de crise qu'elle a. Souvent, les crises sont diagnostiquées d'après les descriptions de ce qu'un observateur a vu. Ces descriptions peuvent ne pas être complètes.
Lorsque les crises sont difficiles à diagnostiquer ou que les médicaments ne sont pas efficaces pour faire cesser les crises, parlez-en à votre médecin ou au fournisseur de soins de santé qui s’occupe de vous.
La consultation d’un spécialiste de l'épilepsie ou une évaluation dans un centre d'épilepsie peut vous aider à explorer diverses avenues, comme la chirurgie, un implant, la diétothérapie, des médicaments nouveaux ou complémentaires contre les crises ou encore un essai clinique.
Un rendez-vous avec un neurologue ou un spécialiste de l'épilepsie peut être nécessaire.
Un examen du cerveau par IRM (imagerie par résonance magnétique) et un EEG (électroencéphalogramme) pour enregistrer l'activité électrique du cerveau peuvent être des outils très utiles pour diagnostiquer correctement l’épilepsie et les types de crises.
Continuez de poser des questions afin d'obtenir les bons tests et le bon traitement pour votre épilepsie et votre type de crise.
Lorsqu'un trouble est défini par un groupe de caractéristiques qui se manifestent habituellement ensemble, il s'agit d'un syndrome. Ces caractéristiques peuvent inclure des symptômes, qui sont des problèmes que la personne remarquera. Elles peuvent également inclure des signes, qui sont des éléments que le médecin découvrira au cours de son examen ou à l'aide de tests de laboratoire. Les médecins et d’autres professionnels de la santé utilisent souvent des syndromes pour décrire l'épilepsie d'une personne.